Main basse des promoteurs sur la ville
Les projets immobiliers de standing affichant des prix de 2500 à 4000 € le m2 fleurissent dans notre ville. Il ne s’agit pas là de répondre aux besoins des jeunes et des plus modestes, mais d’offrir des placements défiscalisés. Le Maire de Rouen encourage cette politique : la faiblesse depuis 2001 des constructions HLM en dehors du périmètre GPV, une politique d’urbanisme au service des groupes financiers, la fragilisation de l’office HLM, la vente massive de logements à une S.A. HLM ; tout ceci répond à l’objectif de réduction des logements sociaux inscrit dans le nouveau plan d’urbanisme qui maintient la ségrégation urbaine. C’est le choix libéral de société du Maire de Rouen. On savait déjà que M. Albertini était le député de la circonscription qui concentre les quatre villes hors la loi du département dont Mesnil-Esnard ( 4.4% de HLM) et Bois-Guillaume( 4.7%)qui refusent de s’inscrire dans l’effort de solidarité nationale. La décision de la gauche au Département de minorer les subventions aux communes qui refusent de s’inscrire dans le respect de la loi SRU ( 20% de logements sociaux sur 20 ans) vise à rétablir la justice.
Les élus communistes rouennais proposent :
- La relance de la construction HLM notamment dans le secteur Ouest et le centre ville
- 30% de logement social diversifié dans les nouvelles zones d’aménagement urbain
- Une politique de réserves foncières pour favoriser la mixité sociale
- Un soutien financier accru à l’office HLM de la ville pour construire et rénover