Non au service minimum
Service maximum
pour l'Education Nationale !
Le Ministre de l’Education Nationale demande par l’intermédiaire des recteurs la mise en place par les communes d’un service minimum d’accueil dans les écoles primaires lors de la prochaine grève des enseignants. Le ministre Xavier Darcos a provoqué une situation de conflit en prévoyant dans le budget pour 2008 la suppression d’environ 12000 postes dans l’éducation nationale et aucune revalorisation salariale, il veut désormais dissuader les enseignants de faire grève le 24 janvier prochain. Alors que les syndicats ne cessent de demander un véritable dialogue social, que l’information sur les grèves est déjà opérante et que les salariés font preuve d’une grande responsabilité, l’orientation du gouvernement Fillon n’a qu’un but : s’attaquer au droit constitutionnel de grève, et par-là même, priver les salariés du droit fondamental de se défendre
C’est un combat idéologique et dogmatique que mène ce gouvernement pour empêcher que se développe la contestation de sa politique, en pleine complicité avec le MEDEF.
Il est totalement inacceptable que les communes deviennent les supplétifs du gouvernement en dehors de leur compétence et en prélevant sur le budget communal pour briser les grèves
Si le gouvernement veut réellement répondre aux besoins des élèves, aux attentes des parents, du personnel de l’Education Nationale et des agents des collectivités locales travaillant dans les écoles ce n’est pas en les divisant, mais en favorisant un service correct de l’Education Nationale. Les élus communistes refusent que la ville de Rouen s’inscrive dans ce dispositif de service minimum dans les écoles lors des actions de grève du personnel enseignant. Ils soutiennent les revendications légitimes en faveur de moyens humains et financiers pour l’Education nationale, afin d’assurer la réussite scolaire de chaque enfant.